Crédit photo François Wurmser

©François Wurmser


Le week-end de Pâques avait lieu à Dijon la huitième édition de « Dijon sur la Roue », à la fois une rencontre festive et une compétition de monocycle. Organisée par le club local de « Pas le bon pied », c’est une des rares compétitions de trial, de flat et de tout-terrain en dehors de la Coupe de France de Monocycle.

La compétition de trial est une des plus belles d’Europe. L’objectif ? Franchir un maximum d’obstacles en 1h30. Le club a négocié un partenariat avec Ikea, qui fournit un coin de parking, et surtout… 600 palettes ! De quoi monter de belles zones de trial pour tous les niveaux, ce qui a attité de très bons monocyclistes, comme le Suisse Pierre Sturny, déjà médaillé en championnats du monde ou encore les français Eddie Ducol, Paul Sergent ou Armand Martinez.

Une belle compétition sous le soleil dijonnais. Ça monte haut, c’est technique, bref, c’est réussi. Pierre Sturny s’impose logiquement, devant Eddie et Armand. Les plus jeunes progressent bien, et on voit arriver une nouvelle génération prometteuse.

Crédit Photo Xavier Le Quesne

© Xavier Le Quesne

Place au flat ! Le flat est une discipline où on cherche à enchaîner les figures, un petit peu comme en BMX. Roll, warp, whip, flip, les figures ont des noms issus de l’anglais qui décrivent les différentes rotations du monocycle pendant le saut du rider au dessus de sa roue. Après les qualfications, ce sont les battles un contre un à élimination directe. Là encore, Pierre Sturny s’illustre, puisqu’il s’impose devant son compatriote Jérémy Bonzon. Heureusement qu’à la troisième place, Kévin Gaudillère sauve l’honneur des français ! Il a notamment tenté et quasiment réussi un 180 seat whip : le rider saute, et le monocycle fait un tour sur lui même pendant que la selle passe en dessous de la roue et remonte. Il ne reste au monocycliste qu’à atterrir dessus, plus facile à dire qu’à faire !

Le lendemain est consacré au basket, une discipline habituelle dans les rencontres françaises. C’est cependant beaucoup moins sérieux à Dijon, et l’occasion pour beaucoup de tester des tactiques, ou encore de s’essayer pour la première fois au monobasket. Un tournoi bon enfant, remporté tranquillement par les Lyonnais.

Enfin, place à la descente. Sept kilomètres de descente alternant passages techniques et roulants. Grosse difficulté technique, un parcours exigeant et intéressant pour les spécialistes de la discipline. Malgré un vent fort, les monocyclistes sont une quarantaine à descendre pour ce troisième jour de rencontre. Le plus jeune a 10 ans ! Paul Sergent du club de Marseille remporte la compétition, pas moins de quatre minutes devant Théo Granier et Souryan Dubois, étoile montante du monocycle français.

Une très belle rencontre, du beau, très beau spectacle, et des compétitions intéressantes, « Dijon sur la Roue » s’affirme toujours comme un rendez-vous incontournable du calendrier monocycle. Merci au club de « Pas Le Bon Pied » pour l’organisation !

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Pour connaître les prochains rendez-vous du monocycle, rendez-vous sur monocycle.info

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