Portraits de bénévoles
Camille Diacurachi : une passion pour le management humain, l’incarnation des valeurs portées par la fédération Léo Lagrange.
Chargée de développement au sein de l’URSLL PACA, Camille Diacurachi a vécu une parenthèse professionnelle aussi intense qu’enrichissante en rejoignant l’aventure des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. Détachée six mois sur le site de Marseille, elle revient sur cette expérience unique, qui a conforté son engagement pour un sport accessible à tous et a profondément influencé sa trajectoire professionnelle.
Une opportunité née d’un engagement de terrain
« Grâce à mon parcours sur Campus 2023 et à mon expérience lors de la Coupe du Monde de Rugby (RWC), j’ai pu bénéficier d’une passerelle pour rejoindre Paris 2024 », explique Camille. Elle a ainsi intégré les JOP en mars 2024 en tant que Responsable Adjointe de la Workforce sur les sites de la Marina et du Stade de Marseille, puis uniquement sur le stade pendant la phase des Jeux.
Ce qui l’a motivée ? Une conviction née de sa première immersion dans l’événementiel sportif.
« La Coupe du Monde de Rugby a été une révélation. J’y ai découvert une passion profonde pour le management de l’humain dans un contexte où l’accompagnement des bénévoles est fondamental. » Travailler aux côtés de profils aussi diversifiés que passionnés l’a confortée dans son désir d’agir pour un sport plus inclusif et valorisant.
Une expérience formatrice et transformatrice
Enseignement majeur tiré de cette aventure : la maîtrise de l’intelligence relationnelle. « J’ai appris à valoriser les équipes, à déléguer, à anticiper l’imprévu sans perdre mon sang-froid. » Aujourd’hui, Camille aspire à piloter des projets d’envergure où la dimension humaine reste centrale. Elle souhaite poursuivre sa montée en compétences en gestion de projet et en management d’équipe.
Un après-JOP porteur d’espoir pour faire de la France une nation sportive sans limites : les enjeux de société du Sport pour Tous
Camille en est convaincue : « Le sport pour tous dépasse la seule pratique physique. C’est un levier d’inclusion, de diversité et d’équilibre social. » Aussi, elle souligne le rôle stratégique que peuvent jouer les sports émergents – comme le foot australien ou le monocycle, affiliés à l’UNSLL – si leur présence aux JO devenait réalité. Une reconnaissance olympique qui renforcerait leur visibilité, leur attractivité, et surtout leur capacité à fédérer.
Six mois après les Jeux, Camille en observe déjà les premiers effets : « L’impact des JOP 2024 se ressent, notamment dans l’évolution des mentalités. Les clubs sportifs deviennent plus inclusifs, portés par des financements publics et un élan collectif. » Elle salue notamment la mise en lumière des athlètes paralympiques et les avancées concrètes vers un sport accessible à tous, y compris aux publics dits “empêchés ».
Avec détermination, Camille Diacurachi incarne une nouvelle génération de professionnels du sport : engagés, sensibles aux enjeux humains et porteurs d’une vision durable et inclusive du sport pour tous.
L’expérience de Camille, reflet des valeurs Léo Lagrange
L’engagement de Camille Diacurachi dans l’organisation des Jeux Olympiques de Paris 2024 s’inscrit pleinement dans la philosophie de l’UNSLL, qui défend un sport porteur de sens, vecteur d’émancipation, d’éducation et de transformation sociale.
En mettant l’humain au cœur de sa mission – bénévoles, équipes, publics éloignés – Camille incarne les grands principes du sport Léo Lagrange :
- L’éducation populaire par le sport, en valorisant la diversité des parcours et en accompagnant chacun vers l’autonomie.
- L’inclusion, en soutenant des pratiques sportives ouvertes à tous, sans distinction d’âge, de condition, ou de situation de handicap.
- La citoyenneté active, en favorisant l’engagement des jeunes et des bénévoles autour de projets collectifs.
Dans un contexte comme les JOP, où la performance est souvent mise au premier plan, Camille a su défendre une vision du sport comme outil de lien social et de transformation, fidèle à l’ADN de l’UNSLL.
Son témoignage illustre une ambition partagée : celle d’un sport citoyen, accessible et formateur, où chacun a sa place.
Bénévole lors des Jeux, François Wurmser était affecté à la zone photographes sur plusieurs épreuves cyclistes
À l’occasion du premier anniversaire des célébrations des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, l’Union Nationale Sportive Léo Lagrange (UNSLL) souhaite mettre à l’honneur l’implication de l’un de ses membres, François Wurmser.
François était affecté à la zone photographes sur plusieurs épreuves cyclistes : VTT masculin, finales de BMX et cyclisme sur piste. Son rôle consistait à organiser l’espace pour permettre aux photographes de travailler dans de bonnes conditions, en répondant également à leurs questions. Une fonction technique, mais aussi humaine, à l’image de son engagement bénévole depuis de nombreuses années.
Membre de la commission d’appel anti-dopage de l’UNSLL, François est aussi directeur de l’organisation des Championnats du monde de monocycle 2022 (organisés à Grenoble sous l’égide de l’UNSLL) et rédacteur en chef du journal Le Girafon, dédié au monocycle. C’est donc tout naturellement qu’il a répondu présent quand l’UNSLL a eu la possibilité de proposer des candidatures pour les JOP.
« Ce qui me motivait, c’était l’expérience humaine, l’ambiance, les rencontres », confie-t-il. Attaché aux sports émergents, François voit dans le monocycle un véritable « sport pour tous » : intergénérationnel, convivial, accessible techniquement, mais encore peu divers socialement. Il regrette ce manque, tout en soulignant que le sport reste un levier d’inclusion, de lien social et de santé. Des valeurs portées depuis toujours par la Fédération Léo Lagrange.
Des souvenirs ? Il en retient un moment fort : « La finale du BMX race. Placé idéalement dans ma zone au premier virage, j’ai vécu une course électrique, un triplé français, une ambiance de folie. Des larmes de joie partout. Une émotion brute et inoubliable. »
Par son engagement, François incarne l’esprit du bénévolat tel que nous le défendons à l’UNSLL : passion, responsabilité, ouverture aux autres et action concrète pour une société plus juste et inclusive.
FOCUS : le rugby fauteuil
2 équipes de 4 joueurs s’affrontent pendant 4 périodes de 8 minutes. L’équipe ayant marqué le plus d’essais remporte le match. Un essai est inscrit lorsque le porteur du ballon franchit la ligne d’en-but adverse avec au moins deux de ses roues.
- Les dimensions du terrain sont de 28m × 15m (identique au terrain de basket) et se joue avec un ballon de volley. Les lignes d’en-but sont matérialisés par des cônes espacés de 8m.
- À l’intérieur de la zone restrictive (8 × 1,75m), seuls trois défenseurs peuvent rentrer et les attaquants ne doivent pas y rester plus de 10 secondes.
- Le ballon peut être envoyé par tous les moyens et dans toutes les directions.
- Le joueur en possession du ballon doit dribbler au moins une fois ou réaliser une passe toutes les 10 secondes. L’adversaire peut s’emparer de ce ballon posé sur les genoux.
- Les chocs et contacts sont inhérents à la pratique. Cependant la saisie d’un adversaire avec ses mains et les contacts excessifs pouvant nuire à l’intégrité physique du joueur sont interdits.
- Le joueur est classé par catégorie de points selon ses capacités fonctionnelles au niveau du tronc et ses aptitudes au maniement du fauteuil et du ballon.